Fun Athlé à Saint-Brice : le SBA sur le chemin de l’innovation
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Saint-Brice Athlétisme (SBA) aime l’innovation pour l’amour du jeu, la joie de la découverte et le plaisir du dépassement au service d’une équipe. Son ‘‘ekiden’’ pionnier en France en 1997 ou son ‘‘kid cross’’ – novateur dans le département en 2012 – l’avait prouvé à merveille. Hier au gymnase Lionel Terray à Saint-Brice, le club présidé par André Luder l’a confirmé à l’occasion de son ‘‘Kids Athletics’’. Cet événement, qui avait connu l’an dernier un record d’affluence pour une animation valdoisienne réservée aux ‘‘éveils’’ et ‘‘poussins’’, a suivi l’expérimentation de l’UNE 95 au Thillay en 2013 en mélangeant les clubs et les catégories.
Le mélange des athlètes
«156 athlètes âgés de 5 à 11 ans, issus de 9 clubs, ont été répartis dans 14 équipes mixtes. Chaque groupe réunissait des membres de niveau varié qui devaient unir leur force pour faire gagner leur équipe», explique Anne-Claire Meunier, entraîneur du SBA et principale organisatrice. «À ces âges, le but n’est pas de former des champions du monde ou d’amener à une spécialisation précoce en organisant des modèles réduits de compétitions d’adultes. L’essentiel est de favoriser l’esprit de solidarité et un développement harmonieux de l’enfant en pleine croissance», a, pour sa part, indiqué le président André Luder.
L’esprit de Charles Gozzoli
Dans l’esprit de ‘‘l’athlétisme éducatif’’ prôné par Charles Gozzoli dès 2002, l’animation saintbricéenne a ainsi été motivante, accessible et formatrice. Durant trois heures, les jeunes athlètes ont participé à 14 initiations adaptées aux courses, aux sauts et aux lancers. Des sauts multiformes (de grenouille, à la corde, à cloche pied ou en croix) aux lancers de balle, medecine ball et de vortex (prélude au poids et au javelot) en passant par des parcours de haies, de sprint et de motricité effectués en relais, tous ont trouvé leur bonheur. L’événement s’est achevé par une course d’endurance de quatre minutes, sous les cris d’encouragements et les applaudissements. Julien BIGORNE

